Pierre Ménard

@HeuresIndues
« Je crois que la condition idéale de l’écrivain se développe, quand il n’a pas de visage, de présence, mais que le monde qu’il représente occupe tout le tableau – comme Shakespeare, dont il ne reste aucun portrait qui puisse nous servir à savoir comment il était, ni aucune information qui explique vraiment quelque chose sur lui. Aujourd’hui, au contraire, plus l’image de l’auteur envahit le terrain, plus le monde qu’il a représenté se vide ; puis l’auteur aussi se vide, et de tous les cotés il ne reste que le vide. »

Ermite à Paris
Italo Calvino