Nuit Blanche 2013 : Virginie Yassef rue des Cascades, 20e
- il y a 11 ans
L’objet du doute, 2013
Installation rue des Cascades, 20e
Virginie Yassef développe, depuis la fin des années 1990, un travail plastique qui explore plusieurs médiums : vidéo, peinture, photographie et sculpture. Bousculant nos émotions enfouies et notre faculté d’émerveillement avec une drôlerie et une inventivité singulière, son œuvre invente des mondes de légende où les gestes du quotidien prennent une dimension fantastique et où se télescopent les strates historiques et les niveaux de lecture, les registres et les références. Entre réalité et fiction, entre passé (pré)historique et futur des romans d’anticipation, elle cultive l’art de l’anachronisme et déploie des terrains de jeu et d’expérimentation pour mieux interroger notre présent.
Virginie Yassef imagine un faux arbre déraciné qui barre la rue des Cascades dans sa largeur, conçu en écho aux barricades parisiennes de la Commune de Paris. En s’approchant, on s’aperçoit que l’arbre tente de se relever très lentement avant de retomber brusquement. Présentant cette sculpture en mouvement dans une scénographie proche du film d’épouvante avec un éclairage public tamisé, l'artiste met en œuvre un véritable mécanisme dramaturgique qui entre en résonance avec ce quartier historique, aux venelles et escaliers étroits, afin de susciter un sentiment d inquiétude et d’insuffler une dimension fantastique à cette portion de rue.
Installation rue des Cascades, 20e
Virginie Yassef développe, depuis la fin des années 1990, un travail plastique qui explore plusieurs médiums : vidéo, peinture, photographie et sculpture. Bousculant nos émotions enfouies et notre faculté d’émerveillement avec une drôlerie et une inventivité singulière, son œuvre invente des mondes de légende où les gestes du quotidien prennent une dimension fantastique et où se télescopent les strates historiques et les niveaux de lecture, les registres et les références. Entre réalité et fiction, entre passé (pré)historique et futur des romans d’anticipation, elle cultive l’art de l’anachronisme et déploie des terrains de jeu et d’expérimentation pour mieux interroger notre présent.
Virginie Yassef imagine un faux arbre déraciné qui barre la rue des Cascades dans sa largeur, conçu en écho aux barricades parisiennes de la Commune de Paris. En s’approchant, on s’aperçoit que l’arbre tente de se relever très lentement avant de retomber brusquement. Présentant cette sculpture en mouvement dans une scénographie proche du film d’épouvante avec un éclairage public tamisé, l'artiste met en œuvre un véritable mécanisme dramaturgique qui entre en résonance avec ce quartier historique, aux venelles et escaliers étroits, afin de susciter un sentiment d inquiétude et d’insuffler une dimension fantastique à cette portion de rue.