L'incroyable machine atomique à fabriquer l'heure d'hiver - Archive INA

  • il y a 11 ans
Visite à l'observatoire de Paris, au bureau international de l'heure où Bernard GUINOT, directeur, nous explique que l'heure se fabrique et d'une façon compliquée car on a besoin pour les recherches scientifiques d'une heure extrêmement précise. Dans le travail scientifique, dit-il, on a besoin de plusieurs échelles de temps : le temps astronomique ou temps universel donné par l'astronomie et du temps atomique donné par les étalons atomiques du temps. Il explique en détail la différence entre ces deux temps. L'heure astronomique ne suffit pas car elle n'est pas très régulière alors que les étalons atomiques de fréquence et de temps donnent une heure plus uniforme qui peut se lire avec une précision bien meilleure. Bernard GUINOT définit "l'heure sidérale" qui est une variante du temps astronomique qui est utilisée dans les observatoires et n'en sort guère, elle est utilisée par les astronomes. L'heure sur nos montres est une heure de compromis, une sorte de troisième heure qu'on appelle le temps universel coordonné qui est très proche du temps astronomique. Pour contôler le temps des divers bureaux de l'heure, il existe plusieurs méthodes dont celle de transporter des horloges en marche. C'est ce qui a été fait pour la mission d'Apollo 16 pour vérifier que les horloges étaient bien synchrones avant la mission. Bernard GUINOT explique ensuite à quoi servent les appareils qui l'entourent puis fait une description très détaillée de l'horloge parlante et de ses spécificités. Conclusion du scientifique "l'heure est une chose très compliquée!".

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