A QUAI / INFRACOURTS 2013

  • il y a 10 ans
Depuis le 11 septembre 2013 l'équipage de l'Olympic Light est immobilisé dans le port malouin.

Le Centre de sécurité des navires de Saint-Malo a inspecté le cargo battant pavillon de Bélize et a trouvé des défaillances techniques graves.
Malgré les réparations, l'Olympic Light n'a pas pu reprendre la mer.
Pire, il a été saisi par un créancier réclamant à l'armateur le paiement du carburant fourni plusieurs semaines auparavant.

Sur l'équipage de huit personnes, quatre marins sont rentrés en Albanie après avoir été relevés et avoir perçu leur salaire. Les autres attendent d'être eux aussi payés et rapatriés.

L'armateur fait des promesses qu'il ne tient pas et envoie sporadiquement des mandats pour les vivres et les cigarettes.

Certains membres de l'équipage se sont endettés. Edit Jazaj puise dans ses économies. Tous sont aujourd'hui financièrement précaires et n'ont aucune perspective d'avenir.

L'association de défense de l'environnement maritime, Mor Glaz, tente d'aider l'équipage. Elle demande l'application pour le navire, de la Convention Internationale du travail maritime (MLC), un texte entré en vigueur en août 2013.
Par ailleurs, l'association souhaite aussi la mise en œuvre du projet de loi adopté par les députés français en mai 2013. Ce projet reconnait le délit d’abandon des gens de mer comme un délit, passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende par personne abandonnée.