Vivez la Coupe du monde grâce aux satellites !

  • il y a 10 ans
Pour le site de l’ESA :
Pas de retransmission mondiale de la Coupe du monde sans les satellites

Le Mondial bat son plein au Brésil et partout dans le monde, nous utilisons bien souvent sans le savoir, les technologies spatiales pour suivre les matchs en direct. Des milliers de supporters se rendent dans les stades, mais on estime qu’ils sont plus de 3,2 milliards d’autres à regarder les rencontres à la télévision. Ce qui représente près de la moitié de la population du globe. La Coupe du monde est diffusée selon un dispositif d’“utilisation occasionnelle” comme l’appellent les opérateurs satellites qui augmentent ponctuellement les capacités de diffusion pour couvrir ce genre d‘évènements en direct. Ce mois-ci est donc une période d’activité intense pour eux. “Quelle que soit la technologie que vous avez pour recevoir la télévision chez vous, elle utilise des satellites,” souligne Xavier Lobao qui dirige les projets d’avenir en matière de télécommunications à l’ESA.

Pour le site d’euronews :
Vivez la Coupe du monde grâce aux satellites !

La Coupe du monde de foot est plus que jamais un évènement planétaire : des milliers de supporters se rendent dans les stades brésiliens, mais plus de 3,2 milliards d’autres suivent la compétition en direct à la télévision, soit près de la moitié de la population mondiale. “Le Mondial est quelque chose d‘énorme pour les opérateurs satellites,” souligne Martin Halliwell, responsable de la technologie chez l’opérateur luxembourgeois SES. Xavier Lobao, chef des projets d’avenir en matière de télécommunications à l’Agence spatiale européenne (ESA), renchérit : “quelle que soit la technologie que vous avez chez vous pour recevoir la télévision, elle utilise les satellites,” dit-il.

Pour diffuser la compétition, les opérateurs comme SES au Luxembourg emploient un dispositif dit d’“utilisation occasionnelle” pour fournir la bande passante qui doit être allouée en plus des capacités de diffusion habituelles afin de couvrir ce genre d‘évènements en direct et autant dire que la tâche est exigeante. “La Coupe du monde domine l’ensemble des utilisations occasionnelles dans un pays comme le Brésil,” explique Richard Lamb qui dirige les Opérations d’utilisation occasionnelle chez SES. “Grâce à une planification adéquate, on est capable d’augmenter la capacité en s’y prenant par exemple deux ans à l’avance – en déplaçant un satellite quand c’est possible -,” poursuit-il, “mais la capacité est limitée et elle sera utilisée pratiquement en totalité, le jour J.”

La technologie des satellites est d’autant plus nécessaire que certains stades accueillant les matchs se situent dans des zones reculées du pays. “Au Brésil,” ajoute Richard Lamb, “la compétition est un peu différente des précédentes, simplement parce que la connectivité entre les stades, c’est-à-dire l’infrastructure en fibres, est insuffisante par rapport aux besoins des diffuseurs ; donc les satellites sont beaucoup plus sollicités.”

Quelles sont les différentes étapes du processus de diffusion chez vous d’un but marqué au Brésil ? Le signal est transmis de la caméra au studio de télévision, puis prend la direction du satellite avant de passer par ce qu’on appelle la liaison descendante qui fait le lien avec votre poste de télévision. Résultat : quand une équipe exulte au Brésil, c’est comme si vous étiez avec elle ! “Normalement, il faut environ une demi-seconde entre chaque étape et il y a en plus un petit laps de temps dû au processus de transmission du signal,” indique Martin Halliwell de SES avant de préciser : “on peut dire qu’un but marqué au Brésil sera vu une seconde à une seconde et demi plus tard dans le nord de la Sibérie.”

La construction, le lancement et l’exploitation de satellites de télécommunications est un secteur très concurrentiel. Parmi ses grands acteurs, les Européens : Eutelsat qui gère 37 satellites et SES qui dispose d’une flotte de 55 appareils. Le satellite Amazonas 1 d’==Hispasat== joue un rôle essentiel dans la retransmission du Mondial.

L’ESA aide de son côté, les industriels à développer de nouvelles technologies. “On travaille sur des satellites plus légers et plus efficaces qui permettent d’utiliser plus d‘équipement et de plus grandes antennes,” fait remarquer Xavier Lobao de l’ESA, “pour faire en sorte qu’avec le même équipement chez soi – du moins les mêmes antennes ou peut-être en changeant simplement le boîtier décodeur -, on puisse recevoir un contenu plus riche, mais aussi plus de contenu.”

Cette quête de la meilleure performance prend tout son sens lors de cette Coupe du Monde durant laquelle certains matchs seront diffusés pour la première fois en qualité Ultra HD. C’est aussi une occasion notamment pour SES de réaliser de nouveaux tests : “on teste de nouveaux récepteurs satellites, de nouvelles technologies des médias et de nouveaux guides électroniques de programmes,” indique Thomas Wrede, responsable des systèmes de réception chez l’opérateur. “Grâce à un tout nouvel écr

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