36 quai des Orfèvres entre succés et scandales Le Monde en Face (1/2)

  • il y a 9 ans
36 quai des Orfèvres entre succés et scandales Le Monde en Face (1/2)

Documentaire
Durée 70 minutes
Réalisation Sam Caro Année 2014

Fin 2106, début 2017, les brigades déménageront dans des locaux flambants neufs dans le quartier des Batignolles dans le 17e arrondissement.

Mais, avant de quitter cette prestigieuse adresse, les femmes et les hommes du 36 livrent leurs souvenirs sur les affaires qui hantent toujours les couloirs. Malheureusement, la réputation du 36 a été entachée par quelques scandales… Nous en parlerons avec 3 invités

Célébré dans la littérature et au cinéma, le 36, quai des Orfèvres abrite depuis plus d’un siècle le siège de la Police judiciaire parisienne. Visite, avant sa fermeture, d’un lieu mythique
C’est vraiment une maison de famille : tout le monde se connaît ; on y partage beaucoup de joies, de satisfactions, mais aussi des peines et parfois des larmes. » A l’heure où « le 36 » se prépare lentement mais sûrement à fermer ses portes sur les bords de Seine, le commissaire Robert Broussard, un pur produit de la maison, résume en cette seule phrase le sentiment que partagent tous ceux qui ont ou ont eu l’occasion de travailler entre ses murs. Achevé en 1878, le bâtiment abrite d’abord la Sûreté générale puis, depuis sa création au début du XXe siècle, la Police judiciaire. Selon l’historien Charles Diaz, grand connaisseur du Quai des Orfèvres, notamment pour y avoir longtemps exercé, c’est d’ailleurs « parce qu’on a installé la préfecture de police dans cette caserne construite sur l’emplacement du marché à la volaille que, très vite, dans la pègre, on nous a appelés poulets ». Aujourd’hui, il ne reste que trois brigades dans ce lieu rendu célèbre par les romans de Simenon ou le cinéma de Clouzot. Bientôt, les 2 500 policiers des sept brigades centrales de la PJ seront regroupés au nord-ouest de la capitale dans la nouvelle cité judiciaire qui accueillera également les tribunaux d’instance.

Avant le déménagement, plusieurs « flics » d’exception racontent sur place les petites et grandes histoires du « 36 ». Bien connu pour avoir abattu Jacques Mesrine, le commissaire Robert Broussard revient sur la création de « l’antigang », la Brigade de recherche et d’intervention (BRI). Une unité dont la mission est la surveillance et l’interpellation des bandes organisées de la grande criminalité. Claude Cancès, qui en trente-cinq ans de carrière a gravi tous les échelons et terminé à la tête de la maison, se souvient, lui, de son expérience au sein de la Crim’ face à Nathalie Ménigon, membre du groupe Action directe.

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