La chancelière allemande, Angela Merkel, a fermement exclu la reprise des négociations sur la Grèce, avant le référendum du 5 juillet. "Nous allons attendre ce référendum. Avant (...), il ne peut y avoir de nouvelles négociations sur un nouveau plan d'aide", a-t-elle déclaré mercredi devant le Bundestag.
A quelques heures d'une nouvelle conférence téléphonique des ministres des Finances de la zone euro, et alors qu'Athènes a fait parvenir à ses partenaires européens une nouvelle requête, la chancelière a fermé ainsi la porte à une solution rapide, au contraire de la France qui s'accroche encore à cet espoir.
Angela Merkel a reconnu que l'Europe vivait des "temps agités" et que le peuple subissait un vrai "calvaire". Pour autant, elle a insisté sur le fait que "l'avenir de l'Europe (n'était) pas en jeu".