CD 89 : l'analyse et le bilan d'André Villiers (2011 - 2017)

  • il y a 7 ans
André Villiers élu député, a démissionné de son mandat de président du conseil départemental de l'Yonne.
Il a assumé tous les actes jusqu'à minuit le 12 juillet.
Le 13 juillet, son 1er vice-président Patrick Gendraud a été elè au troisième tour de scrutin, comme lui-même en 2015.
Dans la foulée d'une journée qui a marqué le président sortant, ce dernier analyse le scrutin et dresse, spontanément, le bilan de ses mandatures.
Il assume tout et ne renie rien. Au contraire.
Il affirme sa fierté d'avoir maintenu le niveau d'endettement du département, là où il l'a reçu, en 2011.
À hauteur de 250 millions d'euros alors que l'endettement est passé de 110 millions d'euros à 250 en trois ans, de 2008 à 2011 (des chiffres non vérifiés par Auxerre TV).
La réduction des dépenses et des charges salariales (une trentaine voire une soixantaine de départs en retraite ne sont pas remplacés chaque année), des coupes claires dans le budget et la réduction des subventions aux associations notamment, ont permis de faire face à la réduction drastique (40 millions en cinq ans) des dotations de l'État qui étranglent les départements.
André Villiers se félicite d'avoir mis un terme à la gratuité des transports scolaires marque de fabrique dans l'Yonne, constatant que la communauté d'agglomération fait de même et que la région après avoir promis la gratuité, a l'intention de revenir en arrière.
Sur les retraites complémentaires des anciens conseillers généraux, André Villiers souhaite que le droit soit dit par les tribunaux. le montant de la subvention de l'ordre de 300 000 euros a été étudié attentivement, au cas par cas, et le montant réduit à 220 000 euros. Il appartient à l'amicale d'ester en justice.
Le CD 89 ayant perdu la compétence économique, André Villiers se félicité" d'avoir valorisé les actions de Yonne Équipement à hauteur de 27 euros l'action au lieu de 15 euros valeur nominal et 32 euros valeur qu'il souhaitait négocier. Sur ce point, l'ex-président du CD 89 observe que personne n'a relevé que la ville d'Auxerre s'est alignée sur ce prix négocié pour vendre ses actions à la valeur de 27 euros à la communauté d'agglomération auxerroise, le maire et le président étant la même personne.
Aujourd'hui, André Villiers observe une embellie. les droits de mutation (taxe sur les transactions immobilières ... vrai que l'implantation de Carrefour dans le nord doit rapporter cash...) sont en hausse sensible et que les dépenses du RSa (revenu de solidarité active) semblent maîtrisés et à la baisse, compte tenu de la reprise économique.
André Villiers qui se dit ravi que son fidèle lieutenant Patrick Gendraud reprenne le flambeau, forme el voeu que cette embellie puisse dégaer les marges de manoeuvre nécessaires pour faire avancer le département.
L'élu du canton de Joux-la-Ville affirme qu'il ne manquera aucune séance plénière du conseil départemental.
Ce sont ses racines et il sait d'où il vient.

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