Crash d'hélicos dans le Var : un drame et des questions

  • il y a 6 ans
Il faudra sans doute de longues semaines d'investigation pour comprendre ce qui a bien pu se passer hier matin au-dessus du lac de Carcès. Pour comprendre comment deux hélicoptères qui avaient décollé vers 8 h 30 du tarmac de l'École de l'aviation légère de l'Armée de terre (EALAT) ont pu s'écraser quelques minutes plus tard, à une vingtaine de kilomètres de là, dans un lieu que les cinq passagers des appareils connaissaient bien pour venir s'y entraîner régulièrement. Hier, au moment du drame, l'exercice du jour n'avait pas encore débuté.

Si l'hypothèse de la collision entre les deux appareils de type Gazelle était hier soir privilégiée par les enquêteurs, rien ne permettait d'établir les circonstances exactes dans lequelles l'accident s'est produit. Erreur de pilotage ? Défaillance technique ? La seule certitude est que les deux appareils n'ont pas percuté une ligne haute tension, selon le procureur de Marseille, Xavier Tarabeux, qui accompagnait hier après-midi la ministre des Armées, Florence Parly sur le site de l'EALAT, au Cannet-des-Maures. Le premier appareil s'est totalement disloqué sous l'effet du choc, le second s'est enflammé en touchant le sol.

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