Perquisitions à LFI. Édouard Philippe « choqué » par la « violence » envers les policiers.

  • il y a 6 ans
Perquisitions à LFI. Édouard Philippe « choqué » par la « violence » envers les policiers.

Interrogé lors des questions au gouvernement, le chef du gouvernement a rétorqué à Alexis Corbière que ses troupes avaient montré une « très grande violence » envers les policiers.

Édouard Philippe s’est dit « choqué » par la « très grande violence » envers les policiers sur les images montrant les perquisitions mouvementées mardi au siège de la France insoumise (LFI), où l’on voit notamment son leader Jean-Luc Mélenchon bousculer un policier et un procureur.

« Les images que j’ai vues étaient d’une très grande violence à l’égard de fonctionnaires de police qui exerçaient leur mission, d’une très grande violence à l’égard de procédures qui ne relèvent pas du gouvernement », a affirmé le Premier ministre à l’Assemblée nationale, où il répondait au député LFI Alexis Corbière.

De médiatiques perquisitions filmées ont été menées, mardi, par les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales chez Jean-Luc Mélenchon, au siège de la France insoumise, au Parti de Gauche et chez d’anciens assistants.

Jean-Luc Mélenchon assume
Interrogé à ce propos ce matin sur BFM TV, le président de la France Insoumise a reconnu que « le ton est monté », évoquant « un moment de tension et de passion » et ajoutant avoir « le droit de se fâcher ».

Il a également assumé ses mots et ses gestes : « Oui je suis conscient de donner cet exemple ». Quant à son attitude envers les policiers, il a déclaré que « les policiers font leur boulot, moi je fais le mien ».

Le parquet annonce ouvrir contre Jean-Luc Mélenchon une procédure pour menaces ou actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire et violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique.

Ces perquisitions s’inscrivent dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris : l’une est relative à l’emploi des assistants parlementaires européens de LFI ; l’autre porte sur les comptes de campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon.

Recommandée