Toulouse. Un employé de magasin poignardé pour une boîte de chocolats.

  • il y a 5 ans
Toulouse. Un employé de magasin poignardé pour une boîte de chocolats.

Le responsable adjoint d’un supermarché de Toulouse (Haute-Garonne) a été poignardé lundi 26 novembre. Il venait d’empêcher un groupe de personnes de voler une boîte de chocolats dans le magasin. La victime, un père de famille âgé de 30 ans, a reçu quatre coups de couteau et a été immédiatement hospitalisée.

Une scène d’une extrême violence s’est déroulée lundi 26 novembre dans un magasin Leader Price de Toulouse (Haute-Garonne). Le responsable adjoint de l’enseigne a été violemment poignardé par un groupe d’individus aux alentours de 19 h. La raison ? Il les avait empêchés de dérober une boîte de chocolats.

Tout a commencé vers 18 h 30 quand le responsable a pris plusieurs personnes en flagrant délit de vol. Une bagarre a alors éclaté mais les individus ont fini par s’en aller. Ils sont revenus 30 minutes plus tard, attirant l’attention du responsable en crevant les pneus de sa voiture sur le parking, rapporte La Dépêche.

« Il faut des mesures concrètes »
Constatant qu’ils étaient armés d’un couteau, le manager a tenté de se réfugier à l’accueil. « C’est là qu’ils l’ont poignardé. Quatre fois, raconte un employé, responsable des caisses. Heureusement qu’une femme s’est interposée. Il serait mort pour une boîte de chocolats à 6,90 € ! » À cette heure-là, le magasin toulousain était bien rempli. « C’était un guet-apens », explique le responsable de l’enseigne.

La victime, un père de famille de 30 ans, a été hospitalisée et se remet doucement. Le magasin est resté fermé mardi 27 novembre. Une enquête a été ouverte. « Nous venons travailler pour manger et on risque notre vie tous les jours ! Ici, ce sont des insultes en permanence », expliquent des employés au quotidien.

« Les agresseurs ne sont pas des gens du quartier. […] Quand ils sont attrapés par la police, ils reviennent deux jours après et nous narguent. Il n’y a plus de limite dans le manque de respect et ça fait des mois que ça dure, que nous sommes menacés, dénoncent-ils. On souffre après 18 h. Maintenant, l’un d’entre nous a frôlé la mort. Il faut des mesures concrètes. »

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