Contre les chasseurs, ces citoyens rachètent des parcelles de nature

  • il y a 4 ans
Grâce au soutien de plus 20 000 donateurs, l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS), qui milite pour une plus grande règlementation de la chasse a réuni les 2,3 millions d’euros nécessaires à l’acquisition ce mercredi d’un terrain de 490 hectares, en plein cœur du Parc naturel régional du Vercors, à Léoncel (Drôme). Ce sera la quatrième réserve de vie sauvage de l’association militante, la plus grande. Chasse mais aussi pêche, cueillette, pique-nique ou coupe de bois y seront interdits. Une initiative privée qui fait débat dans le monde de la chasse qui y voit un coup de comm’, mais aussi dans les milieux de l’agriculture et même des sports de nature. Mais elle fait des émules notamment en Haute-Savoie dans les Aravis. Clément Roche, coordonnateur des réserves de l’Aspas évoque les enjeux et les limites, en terme de préservation de biodiversité, de ces opérations de « re-wilding » ou de ré-ensauvagement de la nature.
Par Antoine CHANDELLIER

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