Interview Rachid Santaki Pour RespectMag

  • il y a 15 ans
Après « La Haine », au cinéma, voici « La petite cité dans la prairie ». Un livre, une histoire en périphérie qui vous surprendra, et ne vous laissera pas indifférent…

Sur fond de culture hip hop, et de boxe
Cette histoire est émouvante, drôle et fédératrice. C’est celle d’un jeune issu de la banlieue parisienne et pour qui rien n’est gagné : problèmes familiaux, échec scolaire, et mauvaises fréquentations. Pourtant, l’histoire qui jusqu’ici va mal, va prendre une tournure différente. Voici un récit dynamique entre les univers de la boxe, de la culture hip hop, et de la Banlieue. Rayane, personnage principal de ce récit, nous fait découvrir l’histoire de toute une génération.

Un livre très riche d’émotions
La force de ce récit, est sans conteste, ce coté fédérateur. Le public masculin va aimer ce coté combat, entreprenariat. Cette rage et détermination du personnage. Et le public féminin, les nombreuses émotions, la sensibilité de Rayane. Sans aucun misérabilisme, mais avec une réalité poignante « la petite cité dans la prairie » vous plonge et vous fait vivre une histoire, qui débute dans les années 80 et vous amène à aujourd’hui…

L’antithèse de « la haine »
Film culte du cinéma français, Hubert, l’un des personnages de « la Haine » tout au long du film, narrait « le plus dur, ce n’est pas la chute, mais l’atterrissage », référence à un effondrement. Dans « La Petite Cité Dans La Prairie », Rayane pense que finalement, le plus dur et contrairement à ce qu’on a pu nous dire jusqu’à présent, ce n’est pas l’atterrissage…Mais le décollage ! Car le personnage part du plus bas, pour tenter de monter, avec de nombreuses difficultés, à cette ascension.

Au final, loin des clichés, qu’on lui prête souvent, la banlieue est riche. Avec ses qualités, et ses défauts…