Nikos Aliagas : "Mon métier, c’est de mettre les autres dans la lumière"

  • il y a 3 ans
L’animateur fête les 10 ans de The Voice avec une édition All stars rassemblant d’anciens candidats

Alors que les télé-crochets musicaux s’essoufflaient, TF1 décidait de mettre à l’antenne un concept inédit : des chanteurs amateurs venaient sur scène et tentaient de faire se retourner les fauteuils rouges des coaches. C’était il y a 10 ans, et depuis, The Voice a révélé des personnalités comme Louane, Kendji Girac, Slimane ou Amir. Pour célébrer cet anniversaire, la chaîne et ITV Production ont imaginé une édition inédite : faire revenir d’anciens talents de l’émission. Ils sont 50 et tout l’enjeu sera de voir si le jury les reconnaît. « Cette édition n'est pas une seconde chance pour les anciens candidats parce qu'il n'y a rien à gagner, si ce n'est le plaisir du partage, de se dire qu'on a vécu une histoire extraordinaire, qu'on gagne ou pas. C'est surtout l'occasion de vivre des émotions. On a tourné en pleine crise sanitaire, sans public... On voulait recréer du lien, et dès le premier talent ça a été un choc ! », confie l’animateur historique du programme Nikos Aliagas. Animateur mais aussi premier fan de The Voice : « Oui je suis spectateur aussi de ceux qui accompagnent les talents, de ce qui se passe dans la société, avec les parents, la famille, leurs doutes, leurs rêves... Je ne fais que les accompagner, mon métier c'est de mettre les autres dans la lumière. » Le télé-crochet représente une partie importante de la vie de Nikos. Lorsqu’il en a pris les commandes, il sortait de 8 saisons de présentation de la Star Academy : » Quand on commence une émission, on n'a pas de certitude. Je me souviens le jour de la première, on se demandait si on allait trouver une place dans le PAF musical. Ça plaît au public peut être grâce à ce simple geste, une main sur un bouton rouge, qui détermine la rencontre entre l'inconnu et la destinée. Ça a l'air philosophique mais je pense que ça touche personnellement les gens parce que tout le monde a sa chance. «
Son meilleur souvenir ? « « Peut-être un duo, lors d'un direct avec un artiste qui venait de Nouvelle Calédonie, Gulaan. Il n'avait pas le profil formaté, il était pieds nus, avec un regard perçant... Et une gamine de 17 ans, Maëlle, qui a gagné The Voice cette année-là. Deux êtres qui n'ont rien en commun. Ils ont repris « Fragile » de Sting, on a tous pleuré. »