Affaire Maëlys : Poussé par des amis à 'dire la vérité', Nordahl Lelandais tremble mais ne recule pa

  • il y a 2 ans
Lors du deuxième procès de Nordahl Lelandais, au tribunal de grande instance de l'Isère, plusieurs amis de l'accusé se sont dirigés vers le bar, chacun essayant de lui faire parler

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Au Tribunal de Grande Instance de l'Isère,

« Une chance, une chance de parler. Nordahl Lelandais était jugé pour le meurtre de Maëlys de Araujo, et au deuxième jour du procès, des amis de l'accusé se sont rendus au barreau et l'ont exhorté à dire la vérité. A cause de "Nono", coincé sur la même interprétation depuis quatre ans, comme on dit. Mort "involontaire", répétait-il. Mais personne n'était dupe. Sans parler de son "cercle d'amis".

"Le petit gars n'est plus là, c'est à cause de mon copain", a déclaré Nazim. Les mains jointes dans le dos, l'homme tentait de comprendre, parvenant à peine à cacher son "chagrin" devant le tribunal. « Nordahl est un bon ami, un ami en qui j'ai confiance. Comment est-il tombé de l'autre côté de la barrière et on ne peut pas le récupérer ? »

"Tu sais que c'est fini pour toi"

Parce que "Nuo Nuo" est "protecteur". Le gars qui "était dans toute l'action" était le gars que nous avons appelé lorsque notre voiture est tombée en panne à 2 heures du matin. Une personne « amusante », « serviable », « très gentille » qui est amicale avec les enfants de ses amis. Bref, un oncle "super sympa". Fabien non plus, un soudeur de 36 ans. Il a d'abord pensé qu'il s'agissait d'un "accident". « J'ai cru qu'il était ivre et il a roulé sur Maëlys en faisant marche arrière. Puis il a fait disparaître son corps et il avait fini ses bêtises. Aujourd'hui, il savait que ce n'était pas le cas.

Calmement, l’homme se tourne vers son ami pour l’apostropher directement. « Il faut que tu dises la vérité, même si c’est horrible. Tu sais que c’est fini pour toi, alors fais l’effort pour elle, pour ses parents. » Lelandais encaisse, vacille légèrement. « Vous pensez qu’il dira la vérité ? » demande au témoin Valérie Blain, la présidente de la cour. « Jamais à 100 % », soupire Fabien.

« Tu n’as pas d’empathie, pas de culpabilité »

« Qu’est-ce qu’elle t’a fait, cette petiote ? », tente à son tour Coralie, coiffeuse de 38 ans. La jeune femme brune fixe l’accusé, le bombarde de questions. « Maëlys s’amusait. Elle était là au mauvais endroit, au mauvais moment. Qu’est-ce qu’il s’est passé dans ta tête ? C’est quoi le problème ? Une pulsion sexuelle ? » Lelandais secoue la caboche, courbé sur son siège. Alors, Coralie enfonce le clou : « Je sais que tu ne diras pas la vérité pour ton image, mais ça ne sera pas pire, Nono. Je ne suis pas sûre que tu t’en rendes compte. Tu n’as pas d’empathie, pas de culpabilité. Tu ne ressens pas ces choses-là. »

Sur le point de le faire craquer, la jeune femme tente le tout pour le tout en abattant sa dernière

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