Découvrez la critique de Mabrouk el Mechri sur le film Kung Fu Zohra - Zohra doit lutter avec un travail ingrat, l'éducation de sa fille et une relation avec
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Zohra doit concilier un travail ingrat, l'éducation de sa fille et la cohabitation avec son mari, dont la violence la rend chaque jour plus misérable. Jusqu'à ce qu'elle rencontre un sifu choqué qui réveillera son combattant intérieur. Alors qu'on ne s'y attendait pas, Kung-Fu Zohra, réalisé par Mabrouk el Mechri, avec Sabrina Ouazani et Ramzy Bedia, apportera probablement un rachat de mandala à tous les acteurs de la production française.

Zohra Van Damme

Mabrouk el Mechri, qui a été repéré avec l'icône JCVD ​​​​et perdu pour la cause hollywoodienne après le problème Sans, a perfectionné ses armes dans la série contre Nox de la Maison, qui a suivi. Comme son héroïne Zohra, il nous revient plein d'énergie, racontant une histoire de libération aussi colérique et mutante que ses deux premiers longs métrages. En effet, dans Kung Fu Zora, il suit le parcours battant d'une jeune femme qui décide soudain de s'affranchir du quotidien, et le parcours de faire d'elle une femme battante pour mieux frapper et se libérer.

Sur le papier, le plan est un peu irritant car il a tendance à tomber dans le piège d'être incohérent ou de sortir de la route involontairement. Mêlant une histoire de vie s'étalant sur plusieurs années, une quête d'illumination et de libération, une chronique du quotidien oppressant d'une femme battue, le tout revisité à la lumière des films d'arts martiaux des années 70, mais aussi avec de nombreux échos ou double BD, issus de les ambitions des conteurs et des cinéphiles peuvent vous faire tourner la tête. C'est aussi une limite évidente des longs métrages. Il était très généreux, donc sur la base de ses quarante premières minutes, il a trouvé beaucoup d'indices et d'idées qu'il ne pouvait pas tous exécuter.

un accord moins amical

Chaque ligne narrative, qu'elle soit porteuse d'espoir ou passionnante, peut ouvrir une histoire indépendante, à tel point qu'il est toujours regrettable de voir le récit bifurquer vers une nouvelle étape, un nouveau terrain de jeu. Dès lors, pour apprécier cet ensemble riche, il faudra accepter que ses câlins soient très mauvais et trop fréquents à cause de câlins trop forts.

Ces innombrables succès ne peuvent être compensés que par l'apport de la distribution, et ils sont tous puissants lorsqu'il s'agit de qualifier ou de briser le refrain tel que le public le sait. Sabrina Ouazani est connue pour son effronterie, qu'elle troque contre un cœur brisé, doublée d'une combativité hors du commun