Courses hippiques : 25 policiers interpellés pour suspicion de dopage, y compris dans le sud-ouest
- il y a 2 ans
La répression a eu lieu dans plusieurs régions du sud-ouest. Mardi matin, la police a interpellé 20 personnes en France, en Espagne et dans plusieurs régions d'Espagne.
#Courseshippiques #25 #gardesvue #soupçonsdopage #compris #SudOuest
La source policière a souligné qu'"il s'agit du premier dossier de cette ampleur en France" à être traité par la police judiciaire, expliquant que "le but de l'opération était d'attaquer toute la région". Par ailleurs, le parquet a ajouté que la 27e personne "a été interrogée dans les pays de l'UE dans le cadre d'une pétition internationale" et n'était pas en garde à vue, corroborant les informations du Parisien.
Environ 80 policiers ont été mobilisés pour mener à bien la répression, qui a mené la police judiciaire du Bureau central des courses hippiques (SCCJ) et plusieurs régions de France (Bretagne, Normandie, Sud-Ouest, Rhône-Alpes). Deux des arrestations ont eu lieu en Espagne et en Italie, selon des sources policières. La garde à vue peut durer jusqu'à 48 heures.
Les enquêteurs interviennent dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en août 2021 dans les Jirs de Bordeaux, juridiction interrégionale spécialisée, pour enquêter sur l'éventuelle existence d'un système de dopage des chevaux dans le monde du trot et du galop, impliquant environ 40 chevaux de course. Des produits interdits ont été saisis lors de la perquisition, ont indiqué des sources policières.
L'enquête du juge d'instruction vise à "démanteler les filières nationales et internationales des produits dopants dans le monde des courses hippiques", le document vise spécifiquement le "dopage des chevaux", les "associations criminelles" et les "escroqueries en bande organisée", détaillant le parquet bordelais.
Des sources policières ont souligné les soupçons d'escroquerie comme étant liés à un gain indu de matchs gagnants. Parmi les suspects interpellés figurent des entraîneurs de premier plan tels que Yannick-Alain Briand, Junior Guelpa et David Cottin, selon la même source. Ce dernier, 31 ans, ancien jockey d'obstacles multi-métiers devenu entraîneur, est également visé par une enquête pour viol et agressions sexuelles sur mineur portée par Senlis (Oise) fin 2021.
En réaction à l'intervention policière, les organisateurs de la course France Galop et Le Trot, dans un communiqué diffusé sur internet, "condamnent par avance dans les termes les plus fermes la manipulation que l'enquête pourrait révéler" et "apporteront toute leur aide à l'Utilize toutes les informations ou données qui seront collectées ». La lutte contre le dopage est "une priorité absolue pour la filière hippique française"
#Courseshippiques #25 #gardesvue #soupçonsdopage #compris #SudOuest
La source policière a souligné qu'"il s'agit du premier dossier de cette ampleur en France" à être traité par la police judiciaire, expliquant que "le but de l'opération était d'attaquer toute la région". Par ailleurs, le parquet a ajouté que la 27e personne "a été interrogée dans les pays de l'UE dans le cadre d'une pétition internationale" et n'était pas en garde à vue, corroborant les informations du Parisien.
Environ 80 policiers ont été mobilisés pour mener à bien la répression, qui a mené la police judiciaire du Bureau central des courses hippiques (SCCJ) et plusieurs régions de France (Bretagne, Normandie, Sud-Ouest, Rhône-Alpes). Deux des arrestations ont eu lieu en Espagne et en Italie, selon des sources policières. La garde à vue peut durer jusqu'à 48 heures.
Les enquêteurs interviennent dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en août 2021 dans les Jirs de Bordeaux, juridiction interrégionale spécialisée, pour enquêter sur l'éventuelle existence d'un système de dopage des chevaux dans le monde du trot et du galop, impliquant environ 40 chevaux de course. Des produits interdits ont été saisis lors de la perquisition, ont indiqué des sources policières.
L'enquête du juge d'instruction vise à "démanteler les filières nationales et internationales des produits dopants dans le monde des courses hippiques", le document vise spécifiquement le "dopage des chevaux", les "associations criminelles" et les "escroqueries en bande organisée", détaillant le parquet bordelais.
Des sources policières ont souligné les soupçons d'escroquerie comme étant liés à un gain indu de matchs gagnants. Parmi les suspects interpellés figurent des entraîneurs de premier plan tels que Yannick-Alain Briand, Junior Guelpa et David Cottin, selon la même source. Ce dernier, 31 ans, ancien jockey d'obstacles multi-métiers devenu entraîneur, est également visé par une enquête pour viol et agressions sexuelles sur mineur portée par Senlis (Oise) fin 2021.
En réaction à l'intervention policière, les organisateurs de la course France Galop et Le Trot, dans un communiqué diffusé sur internet, "condamnent par avance dans les termes les plus fermes la manipulation que l'enquête pourrait révéler" et "apporteront toute leur aide à l'Utilize toutes les informations ou données qui seront collectées ». La lutte contre le dopage est "une priorité absolue pour la filière hippique française"