Une étude britannique tire des conclusions inquiétantes sur l'impact

  • il y a 2 ans
Après avoir dépisté des millions d'enfants brésiliens touchés par un syndrome associé à l'infection par le virus Zika, l'étude a révélé un taux de mortalité très élevé dans les premières années de vie. quelque
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Après avoir examiné des millions d'enfants brésiliens atteints d'un syndrome associé à l'infection par le virus Zika, l'étude a révélé un taux de mortalité très élevé dans les premières années de vie. Les quelques données recueillies jusqu'ici aux Antilles se veulent plus rassurantes.

François Aristide •

Selon l'étude, les enfants atteints d'un syndrome congénital lié au Zika avaient un taux de mortalité infantile 12 fois plus élevé, et la différence a persisté pendant les 3 premières années de vie. Plus inquiétant encore, cette surmortalité était 22 fois plus élevée si l'on excluait les 12 premiers mois de vie.

Pour parvenir à ces conclusions, 11 millions de nouveau-nés ont été suivis au Brésil, où l'épidémie a culminé en 2015 et 2018.

Comme en Guadeloupe, c'est le moustique Aedes qui transmet le Zika. Dans 80 % des cas, la personne infectée présente peu ou pas de symptômes. Mais lorsque l'infection survient pendant la grossesse, elle peut entraîner des malformations congénitales, notamment une microcéphalie et des complications neurologiques.

Pour l'instant, l'étude guadeloupéenne est plus rassurante. La prévalence de la microcéphalie chez les nourrissons antillais était beaucoup plus faible : 6 %, contre 42 % chez les nourrissons brésiliens. Des différences qui n'ont pas encore été clairement expliquées.

Dans notre région, le pronostic des enfants nés avec des anomalies associées à l'infection par le virus Zika reste sombre. Jusque-là, les données préliminaires suggéraient un taux de mortalité de 10% au cours des premières années de vie.

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