Les sept vies de Lea : retour sur le retour vers le futur raté de Netflix
- il y a 2 ans
Les Sept vies de Léa de Charlotte Sanson seront un crossover Retour vers le futur, avec une touche de Sense8 dans le sud de la France.
#LesSept #ViesLéa #critique #Retourvers
Les Sept vies de Léa de Charlotte Sanson seront un crossover Retour vers le futur, avec une touche de Sense8 dans le sud de la France. Puisque la série Netflix se déroule dans un village reculé, le cadre est parfait pour jouer dans un pack de nœuds avec les mécanismes d'enquête dans le temps, où le moindre changement peut avoir un impact énorme. Malheureusement, devant la série, on ne cherche pas vraiment le coupable, mais l'intérêt.
police du temps de l'adolescence
Tout commence lorsque Léa (Raïka Hazanavicius) découvre le squelette d'un homme assassiné il y a 30 ans lors d'une rave party dans le lit de la rivière. Après une bonne nuit de sommeil, elle s'est réveillée dans le corps de la victime Ismaël une semaine avant sa mort. La jeune fille décide d'arrêter son meurtre en découvrant qui est responsable. Si elle est si impliquée dans l'enquête, c'est pour une raison douloureusement inefficace : elle est amoureuse d'Ismaël. Plus précisément, si elle parvient à le sauver, il aura plus de 40 ans au moment de leur rencontre en 2022. Depuis, Leah's Seven Lives a annoncé des couleurs, qui seront une série plus jeune et plus ringard que le thriller fantastique.
L'histoire mêle une dizaine de personnages étroitement liés que l'héroïne aura eu dans le passé, et on peut s'attendre à un casse-tête temporel tordu. mais non ! La série préfère faire un grand feu de joie avec logique. L'intrigue se retrouve étouffée par des contradictions et des facilités qui vous feront ressembler à un vrai Louis Armstrong se mouchant avec colère. La protagoniste n'a rien à voir avec Columbus, accusant faussement tout le monde sans preuve alors qu'elle s'intéresse à l'enquête (c'est-à-dire cinq minutes par épisode), mais plutôt avec des préjugés.
J'accuse
Lorsque l'héroïne entre dans le corps d'une autre personne, elle ne se soucie pas de l'impact de l'histoire et de ses choix, donc la série n'a aucun enjeu. On veut en savoir plus sur les conséquences du gâchis de Léa qu'elle-même. Ainsi, pour les détectives en carton, l'enquête est inévitablement aussi prévisible que possible, et sa progression dépend des indices transmis de manière énorme. L'histoire déroule ainsi les décors des personnages et leurs secrets, sans mystère ni suspense, donnant le sentiment d'attendre que la machine à informations tombe, sans le travail du protagoniste.
Dans cette scène de sable mouvant qui avale toute excitation,
#LesSept #ViesLéa #critique #Retourvers
Les Sept vies de Léa de Charlotte Sanson seront un crossover Retour vers le futur, avec une touche de Sense8 dans le sud de la France. Puisque la série Netflix se déroule dans un village reculé, le cadre est parfait pour jouer dans un pack de nœuds avec les mécanismes d'enquête dans le temps, où le moindre changement peut avoir un impact énorme. Malheureusement, devant la série, on ne cherche pas vraiment le coupable, mais l'intérêt.
police du temps de l'adolescence
Tout commence lorsque Léa (Raïka Hazanavicius) découvre le squelette d'un homme assassiné il y a 30 ans lors d'une rave party dans le lit de la rivière. Après une bonne nuit de sommeil, elle s'est réveillée dans le corps de la victime Ismaël une semaine avant sa mort. La jeune fille décide d'arrêter son meurtre en découvrant qui est responsable. Si elle est si impliquée dans l'enquête, c'est pour une raison douloureusement inefficace : elle est amoureuse d'Ismaël. Plus précisément, si elle parvient à le sauver, il aura plus de 40 ans au moment de leur rencontre en 2022. Depuis, Leah's Seven Lives a annoncé des couleurs, qui seront une série plus jeune et plus ringard que le thriller fantastique.
L'histoire mêle une dizaine de personnages étroitement liés que l'héroïne aura eu dans le passé, et on peut s'attendre à un casse-tête temporel tordu. mais non ! La série préfère faire un grand feu de joie avec logique. L'intrigue se retrouve étouffée par des contradictions et des facilités qui vous feront ressembler à un vrai Louis Armstrong se mouchant avec colère. La protagoniste n'a rien à voir avec Columbus, accusant faussement tout le monde sans preuve alors qu'elle s'intéresse à l'enquête (c'est-à-dire cinq minutes par épisode), mais plutôt avec des préjugés.
J'accuse
Lorsque l'héroïne entre dans le corps d'une autre personne, elle ne se soucie pas de l'impact de l'histoire et de ses choix, donc la série n'a aucun enjeu. On veut en savoir plus sur les conséquences du gâchis de Léa qu'elle-même. Ainsi, pour les détectives en carton, l'enquête est inévitablement aussi prévisible que possible, et sa progression dépend des indices transmis de manière énorme. L'histoire déroule ainsi les décors des personnages et leurs secrets, sans mystère ni suspense, donnant le sentiment d'attendre que la machine à informations tombe, sans le travail du protagoniste.
Dans cette scène de sable mouvant qui avale toute excitation,