Le chemin de fer de Paris à la mer, vers l'Angleterre, une première entente cordiale - Partie 2/4

  • il y a 2 ans
Cette deuxième partie du montage audiovisuel présente d'abord la question essentielle du financement de la ligne du chemin de fer : le banquier britannique Edward Blount, qui avait développé ses affaires à Paris avant de s'associer avec son confrère Charles Laffitte, a pu rassembler une partie des fonds nécessaires auprès d'autres Anglais, notamment de dirigeants de compagnies de chemin de fer déjà en activité.
Une somme équivalente pu être obtenue d'investisseurs français après l'apport de la part du gouvernement ; la loi concédant la ligne de chemin de fer put être votée.
Les deux banquiers associés racontent, ensuite, comment ils ont construit les infrastructures après avoir désigné un ingénieur en chef et choisi deux entrepreneurs, tous des Anglais expérimentés, qui firent venir de nombreux terrassiers et ouvriers de leur pays et recrutèrent également des Français et des personnels d'autres nationalités. Ceux-ci travaillèrent et vécurent ensemble, malgré d'importantes différences dans leur mode de vie.
Certaines des 19 stations furent construites par un architecte qui avait édifié celles de lignes d'Angleterre. Des rails furent importés de ce pays avant qu'ils puissent être fabriqués en Normandie.
Deux constructeurs anglais de locomotives et de wagons s'associèrent pour créer et exploiter une usine près de Rouen. La conception et la fabrication des voitures de première classe, inspirées de celles des diligences, fut confiée à des Français.
Depuis cette époque, les trains roulent à gauche en France !

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