« Si je rentre, on me tue » : le témoignage d’un mercenaire Wagner capturé en Ukraine
  • l’année dernière
Le mur d'enceinte de l'ancienne usine protège un lourd secret. À l'abri des regards, un bataillon de l'armée ukrainienne garde aux arrêts un combattant du groupe Wagner capturé sur la ligne de front. Le large portail gris s'ouvre sur des bâtiments désaffectés et en partie éventrés. Des carcasses de véhicules militaires badigeonnés de Z, le symbole des forces d'invasion russes en Ukraine, gisent sous la pluie. Deux hommes se tiennent debout, les pieds dans la boue. L'un est le geôlier, l'autre le prisonnier. Le premier, Serhiy, 54 ans, ressemble à n'importe quel militaire au repos, le deuxième, Sacha, 26 ans, à un mécanicien en tenue militaire.

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