Jack l’Éventreur lhistoire du meurtrier sordide de Whitechapel

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Jack l’Éventreur : l'histoire du meurtrier sordide de Whitechapel
Jack l’éventreur a tenu en échec les enquêteurs de Scotland Yard pendant l’automne 1888. En l’espace d’à peine deux mois, 5 prostituées du quartier le plus pauvre de Londres, Whitechapel, ont été retrouvées égorgées et dépecées avec un sadisme qui frappera l’opinion.

Vendredi 31 août 1888, à 3h45 du matin, le dénommé Charles Cross tire sa petite charrette dans les ruelles de Whitechapel, un quartier populaire, pauvre et mal famé de Londres. Le charretier aperçoit alors une forme humaine sur le pavé. C'est une femme, couverte de sang. Elle a reçu semble-t-il de nombreux coups de couteau et est morte.
La police est sur place. A la morgue, le légiste relève plusieurs blessures, essentiellement à la gorge et à l'abdomen. Fait curieux, la victime n'a pas été dépouillée de ses quelques shillings. Elle n'a pas non plus été violée.

Elle est rapidement identifiée, car on la connaît bien à Whitechapel. Il s'agit de Mary Ann Nichols, 43 ans. Elle vit seule et paye son loyer en se prostituant, comme de nombreuses femmes ici. Personne ne se doute alors que "Polly", comme elle était surnommée, sera, à jamais, la première victime répertoriée de l'éventreur de Whitechapel, Jack l'Eventreur.
Vont s'en suivre quatre autres crimes, tous de la même manière, dans le quartier de l'Est londonien, jusqu'à novembre 1888. Les victimes sont tuées et mutilées avec un couteau d'une dizaine de centimètres.
On va s'apercevoir que ces meurtres vont être de véritables mises en scène de plus en plus macabres. Il y'a une véritable volonté de la part de l'assassin de Whitechapel de mettre en scène ses propres scènes de crime avec la manière dont les victimes sont disposées", explique Michel Moatti, journaliste et écrivain, au micro de L'heure du crime.

La police a la conviction d'avoir à faire à un maniaque qui a jeté son dévolu sur l'un des quartiers les plus déshérités et les plus dangereux de Londres. La presse commence alors à se pencher sur l'affaire. Le 25 septembre 1888, une lettre parvient à la Centrale de presse britannique. Il est écrit à l'encre rouge : "Pendant que les crimes font les beaux jours de la presse populaire, l'enquête piétine". Signé : Jack The Ripper dit "Jack l'Eventreur"…

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