Case Le Graët: Le ministère des Sports peut-il décider du sort des présidents de la Fédération?
  • l’année dernière
#CaseLe #Graët #Leministère
https://gotopnews.com/post/1335088
Le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, quitte le siège parisien des "3F", le 10 janvier 2023. CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP Noël Le Graët a rendez-vous, mercredi 11 janvier, à 11 heures, au siège de la Fédération française de football qu'il préside. Au programme, un comité exécutif extraordinaire au cours duquel il sera sommé de s'expliquer après ses propos sur Zinédine Zidane et ses accusations de harcèlement sexuel. "Je n'ai rien à secouer, il peut aller où il veut", a déclaré dimanche 8 janvier le dirigeant de 81 ans, interrogé sur l'avenir de Zinedine Zidane, qu'il n'aurait "même pas pris au téléphone" si il s'était montré intéressé par le poste d'entraîneur des Bleus. Face à la polémique, l'ancien maire de Guingamp a présenté ses excuses dès le lendemain dans un communiqué. Mardi, les accusations publiques d'un agent de joueurs, Sonia Souid, concernant une série urgente et tendancieuse d'appels, de messages et d'invitations à dîner de Noël Le Graët, entre 2013 et 2017, sont venues allonger la liste des doléances accablantes du président de la "3F". Avant même ces dernières révélations, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, avait entamé ce lundi une conférence de presse par une violente charge contre le président de la FFF au sujet de ses propos sur Zinedine Zidane, mais pas que. « Il nous a habitués à sortir de la route. Je pense qu'on a tous en tête ce qui a été dit ces dernières années, des propos qui minimisaient les risques, parfois l'importance des phénomènes de racisme et d'homophobie dans le football, qui pouvaient choquer les communautés », a rappelé le ministre. Ce dernier a souligné que le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, avait été "déçu" et "choqué" par les derniers propos tenus par "NLG". Le comité exécutif de la FFF, seul habilité à arbitrer Pourtant, dans son discours, la ministre s'est bien gardée de réclamer sa démission, pour une raison simple. Le pouvoir politique n'a pas la possibilité de révoquer le président d'une fédération sportive, comme le rappelle l'article L. 131-1 du code du sport : « Les fédérations sportives ont pour objet d'organiser la pratique d'une ou plusieurs disciplines sportives. Elles fonctionner de façon autonome. » C'est la raison pour laquelle, dans une autre fédération, celle de rugby , le ministre des Sports a posé des conditions au maintien de Bernard Laporte à la présidence après sa condamnation pour "corruption passive", "trafic d'influence" et "prise illégale". d'intérêts », sans obtenir sa démission. L'ingérence du ministère dans la FFF provoquerait également l'ire de la Fédération internationale de football , qui interdit toute intervention de l'Etat. « Si on imagine que le ministre français des sports limoge le président de la FFF, [la France] pourrait se voir interdire de parti
Recommandée