Séisme en Turquie et en Syrie : l'Assemblée fait une minute de silence en mémoire des victimes

  • l’année dernière
Députés et membres du gouvernement ont observé ce mardi 7 février une minute de silence à l’Assemblée en hommage aux milliers de morts dans le séisme en Turquie et en Syrie, victimes d’une « terrible tragédie ».

« La France se mobilise avec ses partenaires pour apporter une aide d’urgence aux populations sinistrées » et « les équipes de secours françaises sont sur place pour participer aux opérations de sauvetage, de recherche et d’assistance », a souligné la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, au début de la séance des questions au gouvernement.

« De très nombreuses familles se trouvent sans abri par un froid glacial, alors que des milliers d’immeubles se sont effondrés », a-t-elle rappelé, avant d’inviter députés et ministres à une minute de silence « en mémoire des victimes et en soutien à ceux qui les aimaient ».

Lundi, un puissant séisme a touché le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie faisait s’effrondrer des milliers d’immeubles et causant la mort de plus de 5000 peronnes. Vingt-trois millions de personnes sont « potentiellement exposées » aux conséquences de ce séisme, « dont environ cinq millions de personnes vulnérables », a averti l’Organisation mondiale de la santé qui a promis son soutien.

L’aide internationale commence à arriver mardi en Turquie où un deuil national a été décrété pour sept jours. Le décompte des morts s’y établit pour le moment à 3.549, selon le président turc Recep Tayyip Erdogan, et le nombre de blessés à au moins 20.434, selon le vice-président Fuat Oktay.

Le mauvais temps complique la tâche des secours et rend le sort des rescapés plus amer encore, grelottant sous des tentes ou autour de braseros improvisés. Profondément meurtrie, la région turque de Kahramanmaras (Sud-Est), difficile d’accès, est ensevelie sous la neige.

En Syrie, au moins 1.622 personnes sont mortes et 3.640 ont été blessées, selon les autorités syriennes et des secouristes dans les zones rebelles. Des centaines de Syriens effrayés ont passé la nuit dans les rues ou les parcs.

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