Projet pilote: aspirants-infirmières en renforcement dans les salles d'accouchement
  • l’année dernière
#Projetpilote #aspirantesinfirmièresrenfort #sallesdaccouchement
https://gotopnews.com/post/1651189
En raison de la pénurie de main-d'œuvre, le gouvernement Legault autorise les candidates à la profession infirmière à travailler en salle d'accouchement dans le cadre d'un projet pilote. Cette pratique a cependant été interdite en 2016, suite à un drame. • À : Des centaines d'infirmières du monde entier pour soutenir le Québec Depuis le 11 janvier, les CEPI peuvent intervenir auprès des femmes qui accouchent et de leurs nouveau-nés à Sainte-Justine et à l'Hôpital général juif. Québec a donné son feu vert à un "projet expérimental" censé durer un an. Il s'agit d'étudiantes en sciences infirmières qui ont obtenu leur diplôme universitaire, mais qui n'ont pas encore réussi l'examen professionnel de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec ni obtenu leur permis d'exercice. Une décision qui inquiète la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec . « Il faut comprendre que unités mère-enfant, un peu comme les soins intensifs et urgences, sont des unités de soins critiques, donc où il y a un potentiel de complication assez rapide. Introduire dans la profession de nouveaux infirmiers, qui n'ont même pas terminé leur démarche, ce sont des candidats à l'exercice, ils n'ont pas un permis complet d'exercice, dans ce type d'Unité il y a extrêmement inquiétant », argumente le vice-président, Jérôme Rousseau. rapport du coroner Cette pratique était interdite depuis plus de six ans. Un « événement » enquêté par le coroner ayant causé le décès d'une femme en train d'accoucher avait incité l'OIIQ à interdire les activités professionnelles des CEPI en salle d'accouchement. Généralement, les infirmières qui débutent leur carrière consolident leurs apprentissages dans des unités de soins moins critiques, soutient M. Rousseau. Il rappelle que le taux de réussite du CEPI l'automne dernier à l'examen de l'Ordre, passage obligatoire pour obtenir le permis d'exercer comme infirmier, était dramatiquement bas . « C'est la confirmation que nous utilisons de jeunes infirmières dans le processus d'apprentissage pour combler des pénuries critiques de personnel, alors que nous ne répondons pas aux besoins. Encore une fois, on va au coup par coup : trou, taquet, trou, taquet, plutôt que regarder quels sont les problèmes dans le réseau de santé pour pouvoir trouver des solutions à l'attraction et à rétention des infirmières », insiste vp FIQ. Sans parler de l'énorme pression mise sur le dos de ses aspirants infirmiers. "Ce sont des situations tellement risquées, personne ne veut vivre des complications", ajoute-t-il. Je ne veux pas parler de malheurs, mais si un bébé complique tout ça, et qu'il y a un décès, c'est extrêmement difficile à supporter pour toute une équipe de travail, autant pour les infirmières médecins, quand on est quelques mois après le début d'u
Recommandée