Le témoignage poignant d'Aëla Chanel, la candidate transgenre de Miss France !
- il y a 11 mois
#miss isère #transsexuel #transgenre #Miss France 2024 #Aëla Chanel #miss france
Une candidate transgenre à Miss France
Aëla Chanel, lauréate de Miss Trans France 2020, est devenue la deuxième candidate transgenre à participer à l’élection de Miss France, après Andréa Furet en 2022. Elle s’est présentée à l’élection départementale Miss Isère, qualificative pour Miss France 2024. Depuis 2022, Miss France a ainsi ouvert ses portes aux candidates transgenres, aux femmes mariées, aux mères de famille et aux femmes âgées de plus de 25 ans.
Un parcours semé d'embûches
Aëla Chanel a grandi dans une société binaire où la transidentité n’était pas encore acceptée. Elle a compris qu’elle était transgenre dès l’âge de 7 ans, mais a vécu une grande souffrance intérieure dans une région très conservatrice de la Haute-Savoie. Cela ne l’a pas empêchée de rêver d’être élue Miss France, mais elle a dû faire face à des discriminations tout au long de son parcours de transition de genre, notamment dans le milieu du travail.
Une visibilité pour la communauté transgenre
Pour Aëla Chanel, devenir Miss France serait une manière de se faire entendre et de soutenir la cause transgenre. Elle regrette de n’avoir pas eu de modèles de femmes transgenres quand elle était jeune, et souhaite ainsi servir d’exemple pour les plus jeunes. Sa participation à Miss Isère a toutefois soulevé des questions quant à sa conformité aux critères de sélection du comité départemental, notamment en ce qui concerne la chirurgie esthétique. Si elle affirme que sa chirurgie est prise en charge par la Sécurité sociale et correspond à son protocole de soins, les candidates ayant eu recours à la chirurgie ne sont pas acceptées dans l’aventure Miss France.
La lutte contre l'hypersexualisation et la transphobie
Selon Aëla Chanel, la société est encore marquée par la transphobie et les clichés, notamment en ce qui concerne la vie amoureuse des personnes transgenres. Elle déplore une hypersexualisation de la femme transgenre qui la déshumanise et en fait un objet de fantasme. La jeune femme estime qu’il est important de pouvoir se présenter à Miss France pour mettre en avant une image positive de la transidentité et lutter contre les discriminations et la stigmatisation.
Une candidate transgenre à Miss France
Aëla Chanel, lauréate de Miss Trans France 2020, est devenue la deuxième candidate transgenre à participer à l’élection de Miss France, après Andréa Furet en 2022. Elle s’est présentée à l’élection départementale Miss Isère, qualificative pour Miss France 2024. Depuis 2022, Miss France a ainsi ouvert ses portes aux candidates transgenres, aux femmes mariées, aux mères de famille et aux femmes âgées de plus de 25 ans.
Un parcours semé d'embûches
Aëla Chanel a grandi dans une société binaire où la transidentité n’était pas encore acceptée. Elle a compris qu’elle était transgenre dès l’âge de 7 ans, mais a vécu une grande souffrance intérieure dans une région très conservatrice de la Haute-Savoie. Cela ne l’a pas empêchée de rêver d’être élue Miss France, mais elle a dû faire face à des discriminations tout au long de son parcours de transition de genre, notamment dans le milieu du travail.
Une visibilité pour la communauté transgenre
Pour Aëla Chanel, devenir Miss France serait une manière de se faire entendre et de soutenir la cause transgenre. Elle regrette de n’avoir pas eu de modèles de femmes transgenres quand elle était jeune, et souhaite ainsi servir d’exemple pour les plus jeunes. Sa participation à Miss Isère a toutefois soulevé des questions quant à sa conformité aux critères de sélection du comité départemental, notamment en ce qui concerne la chirurgie esthétique. Si elle affirme que sa chirurgie est prise en charge par la Sécurité sociale et correspond à son protocole de soins, les candidates ayant eu recours à la chirurgie ne sont pas acceptées dans l’aventure Miss France.
La lutte contre l'hypersexualisation et la transphobie
Selon Aëla Chanel, la société est encore marquée par la transphobie et les clichés, notamment en ce qui concerne la vie amoureuse des personnes transgenres. Elle déplore une hypersexualisation de la femme transgenre qui la déshumanise et en fait un objet de fantasme. La jeune femme estime qu’il est important de pouvoir se présenter à Miss France pour mettre en avant une image positive de la transidentité et lutter contre les discriminations et la stigmatisation.