Thierry Ardisson tire à boulets rouges sur Michel Drucker : "Pas question !

  • il y a 5 mois
Thierry Ardisson, le retour à la télévision

Thierry Ardisson, l'incontournable star du paysage audiovisuel français depuis les années 80, est de retour à la télévision avec son émission de dîner. Autrefois connue sous le nom de "93, Faubourg Saint-Honoré", l'émission a désormais déménagé pour s'installer au "214, Rue de Rivoli".

Une vocation contrariée

Dans une récente interview sur Sud Radio, Thierry Ardisson a expliqué qu'il n'avait jamais eu l'intention de faire de la télévision. "Je n'avais pas envie de leur ressembler", a-t-il affirmé en faisant référence à des animatrices et animateurs célèbres tels que Michel Drucker, Jean-Pierre Foucault, Patrick Sabatier et Patrick Sébastien. Au départ, il souhaitait plutôt devenir écrivain ou producteur de cinéma. Pourtant, il a rapidement connu le succès et a accepté l'opportunité qui s'offrait à lui.

Une chance inespérée

Thierry Ardisson reconnaît avoir eu la chance de pouvoir réaliser ses ambitions télévisuelles grâce au soutien financier qui lui a été accordé. "On m'a donné plein de pognon pour faire tout ce que je voulais", confie-t-il. Il a ainsi animé plusieurs émissions à succès telles que "Lunettes noires pour nuits blanches", "Rive droite / rive gauche" et bien sûr "Tout le monde en parle".

Un regard critique sur l'évolution de la télévision

Bien qu'il jouisse toujours d'une certaine reconnaissance critique, Thierry Ardisson constate une évolution négative de la télévision, notamment sur le plan financier. Selon lui, les chaînes sont devenues plus frileuses et préfèrent acheter des formats étrangers plutôt que de prendre des risques avec des idées originales. Il déplore cette mentalité qui vise à éviter de dire oui aux propositions des créatifs. Dans le passé, des personnalités telles que Marie France Brière et Hervé Bourges lui demandaient des idées, ce qui n'est plus le cas de nos jours.

Les conséquences de la frilosité télévisuelle

Thierry Ardisson attribue cette évolution au manque de moyens financiers et dénonce le phénomène du "bétonnage" des formats télévisuels. Il prend pour exemple TF1, qui se limite à produire des formats existants au lieu de favoriser l'émergence de nouvelles idées.

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