Très mauvaise expérience avec FlixBus - film by JC Guerguy - Ciné Art Loisir
- il y a 2 mois
DANGER. Syncope du chauffeur en pleine conduite : voir à 00:05:50
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J’ai voulu tester un transport économique avec FlixBus : Lyon-Vienne (Autriche), 17 heures de route pour 50€.
J’avais réservé une place à l’étage dans un bus à deux niveaux pour mieux profiter du paysage et afin de pouvoir le filmer. Malheureusement, le bus destiné à ce voyage ne correspondait pas à la réservation, car il ne comportait qu’un niveau. Je me retrouve, en bas, derrière les chauffeurs, sur un siège trop étroit pour supporter 17h de route.
Ce fut difficile de comprendre qu’il s’agissait du bon bus, car la destination n’était pas écrite en haut du bus et le chauffeur qui accueillait les passagers ne parlait pas un mot de français (comme son coéquipier). De plus il était plutôt désagréable.
Énormément de circulation avec embouteillages sur l’autoroute. Certes, la compagnie n’y est pour rien. Cependant, les chauffeurs ont rattrapé le temps perdu en réduisant toutes les pauses prévues à seulement 1 ou 2 minutes, sans que l’on puisse satisfaire aux besoins naturels en dehors du bus.
En effet, les toilettes du bus étant tellement minuscules (et, de plus, très sales), il aurait été plus confortable de pouvoir profiter de toilettes à l’extérieur.
Les chauffeurs prenaient seulement le temps de faire monter les nouveaux passagers.
Lors d’une pause, un monsieur qui était allé faire pipi fut oublié par les chauffeurs et, c’est seulement grâce à des passagers, qui se sont aperçu in extremis qu’il frappait sur la carrosserie pour faire arrêter le bus, que l’infortuné pu remonter dans le bus.
Le pauvre serait resté dans une gare routière lugubre en pleine nuit. Car les gares routières où sont prévus les arrêts ne sont, la plupart du temps, que des parkings excentrés, déserts et obscurs ; de vrais coupe-gorges.
Vers minuit, deux nouveaux chauffeurs hongrois prennent la relève des deux chauffeurs slovaques du départ.
Et là, cela commence à se gâter. Le conducteur était excessivement nerveux et n’arrêtait pas de discuter en tournant la tête sur le côté vers son coéquipier. Au bout d’une demi-heure, il commence à moins parler et, tout-à-coup, il se met à chanceler durant quelques secondes pour finalement tomber complètement évanoui en écrasant sa tête sur le volant.
Le bus part en roues libres. Heureusement, il était sur une sorte de bretelle d’autoroute et ne roulait pas très vite. Le second chauffeur s’est levé totalement perplexe et était médusé par le conducteur évanoui sans regarder où allait le bus. Mon voisin s’est levé pour aller tenir le volant, mais soudain le bus a fait pile sans que l’on comprenne pourquoi.
Un autre passager est venu rapidement au secours et, avec l’aide d’une bouteille d’eau versée sur la tête et des claques, il mit quelques minutes pour ranimer ce chauffeur évanoui.
Ouf ! Nous avons échappé à un sacré accident.
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J’ai voulu tester un transport économique avec FlixBus : Lyon-Vienne (Autriche), 17 heures de route pour 50€.
J’avais réservé une place à l’étage dans un bus à deux niveaux pour mieux profiter du paysage et afin de pouvoir le filmer. Malheureusement, le bus destiné à ce voyage ne correspondait pas à la réservation, car il ne comportait qu’un niveau. Je me retrouve, en bas, derrière les chauffeurs, sur un siège trop étroit pour supporter 17h de route.
Ce fut difficile de comprendre qu’il s’agissait du bon bus, car la destination n’était pas écrite en haut du bus et le chauffeur qui accueillait les passagers ne parlait pas un mot de français (comme son coéquipier). De plus il était plutôt désagréable.
Énormément de circulation avec embouteillages sur l’autoroute. Certes, la compagnie n’y est pour rien. Cependant, les chauffeurs ont rattrapé le temps perdu en réduisant toutes les pauses prévues à seulement 1 ou 2 minutes, sans que l’on puisse satisfaire aux besoins naturels en dehors du bus.
En effet, les toilettes du bus étant tellement minuscules (et, de plus, très sales), il aurait été plus confortable de pouvoir profiter de toilettes à l’extérieur.
Les chauffeurs prenaient seulement le temps de faire monter les nouveaux passagers.
Lors d’une pause, un monsieur qui était allé faire pipi fut oublié par les chauffeurs et, c’est seulement grâce à des passagers, qui se sont aperçu in extremis qu’il frappait sur la carrosserie pour faire arrêter le bus, que l’infortuné pu remonter dans le bus.
Le pauvre serait resté dans une gare routière lugubre en pleine nuit. Car les gares routières où sont prévus les arrêts ne sont, la plupart du temps, que des parkings excentrés, déserts et obscurs ; de vrais coupe-gorges.
Vers minuit, deux nouveaux chauffeurs hongrois prennent la relève des deux chauffeurs slovaques du départ.
Et là, cela commence à se gâter. Le conducteur était excessivement nerveux et n’arrêtait pas de discuter en tournant la tête sur le côté vers son coéquipier. Au bout d’une demi-heure, il commence à moins parler et, tout-à-coup, il se met à chanceler durant quelques secondes pour finalement tomber complètement évanoui en écrasant sa tête sur le volant.
Le bus part en roues libres. Heureusement, il était sur une sorte de bretelle d’autoroute et ne roulait pas très vite. Le second chauffeur s’est levé totalement perplexe et était médusé par le conducteur évanoui sans regarder où allait le bus. Mon voisin s’est levé pour aller tenir le volant, mais soudain le bus a fait pile sans que l’on comprenne pourquoi.
Un autre passager est venu rapidement au secours et, avec l’aide d’une bouteille d’eau versée sur la tête et des claques, il mit quelques minutes pour ranimer ce chauffeur évanoui.
Ouf ! Nous avons échappé à un sacré accident.