Ariane 6 : ces trois épreuves qui font que « le plus dur est à venir » à quelques semaines du lancement
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Pas le moment de se reposer sur ses lauriers. Ariane 6, le lanceur européen dont l’absence à fait cruellement défaut l’année écoulée, est prêt à s’envoler, fièrement dressé sur son pas de tir. Ses deux boosters de 140 tonnes à ses côtés, il semble être au repos, en attente de la fenêtre du tir inaugural, qui s’ouvre le 15 juin. Pourtant, d’ici là, une triple épreuve attend notre colosse, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article.
D’abord, il va falloir tout, tout contrôler. Un travail de fourmi pour un système aussi complexe, où rien ne doit être laissé au hasard. « On doit peut-être avoir mille systèmes à vérifier », estime ainsi Aline Decadi, ingénieure fonctionnement et sécurité à l’Agence spatiale européenne (ESA). Ce qui veut dire, à distance, contrôler si tout répond bien : l’imbrication des différents éléments entre eux, l’électronique bien sûr, mais aussi la tuyauterie par où transite le carburant de la fusée.
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