Evasion : Dix personnes retenues au centre de rétention administrative de Sète ont pris la fuite par les toits, profitant du fait que seulement 5 policiers sont présents la nuit dans cet établissement

  • il y a 8 jours
Dix personnes retenues au centre de rétention administrative de Sète ont pris la fuite profitant du fait que seulement 5 policiers sont présents la nuit dans cet établissement. Ces dix hommes, seraient passés par le toit en utilisant les combles de la bâtisse pour échapper à la police aux frontières pendant la nuit. L’alarme de ce centre de rétention ne s’est pas déclenchée pour une raison encore inconnue.
Les dix évadés, âgés de 18 à 34 ans, sont tous originaires de l’Afrique du Nord. Trois du Maroc, quatre de Tunisie, deux d’Algérie et un de Libye. Une enquête a été ouverte et des recherches sont en cours pour retrouver les neuf autres personnes.

Ce dimanche, une source policière à CNEWS a confirmé que l'un des dix évadés avait été reconnu à la gare de Montpellier et interpellé.
Pour rappel, et comme le précise le site service-public.fr, la rétention administrative «permet de maintenir dans un lieu fermé (centre de rétention administrative) un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé».

L'évasion des individus a été rendue possible par le manque d’effectifs et d’un système d’alarme défaillant.

Réunis dans une chambre, les personnes qui se sont enfuies avaient utilisé les gonds d’une porte pour découper la tôle du plafond. Rapidement, elles avaient pu pénétrer dans les combles avant d’accéder au toit, puis aux rues adjacentes afin de s’enfuir.

Seddik Mohamed, délégué syndical Unité Police au sein du CRA de Sète dénonce le manque de moyens. « Les effectifs ne suffisent plus à accomplir l’ensemble des missions du quotidien et à cela s’ajoute la durée de rétention qui est bien trop longue », affirme-t-il, ajoutant que « Nous ne sommes pas équipés comme un centre pénitentiaire ».

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