Dire l'alexandrin
- il y a 12 ans
Extraits illustrés de "Vers un théâtre d'art" et de "Représentation d'Adonis" par Louis Latourre auteur-metteur en scène. http://theatreartproject.com
Aux neuf années d'écriture d'Adonis durent s'ajouter dix-huit mois de formation des acteurs à la déclamation théâtrale, les contemporains étant rarement préparés à ce type de rigueur. La connaissance de certaines lois de l'écriture, la formation musicale reçue dès l'enfance peuvent guider la recherche ; reste "la part d'empirisme, d'intuition", et de "ce qui ne s'enseigne pas".
Louis Latourre travaille depuis de nombreuses années sur "Orphée" "poème holographique" :
"Les hôtes de Lascaux, de la grotte Chauvet, avec leurs ostéo et lithophonies, leurs résonances pariétales, - les anciens bâtisseurs de pyramides et de temples en fonction des effets de lumière et d'acoustique, les architectes de l'ancienne Grèce, les fabricants de porte-voix de ses acteurs - voire ceux de leurs cothurnes - tous ces gens voués à l'élargissement de la vie humaine par l'émotion et l'éblouissement, n'auraient-ils pas tout donné pour nos lasers, nos hologrammes, ou les 6.1 de nos modernes Dolby SRD...
Un poète vivant ne peut-il tenter l'écriture d'une langue nouvelle, en adéquation de richesse constitutive avec le développement de tous ces paramètres modernes, où l'art et la technique font jeu égal ?"
"On s'obstine. On soupçonne pourtant quelque chose dans la langue, au-delà du logos. On pressent cette chose par quoi la « partition » dès sa genèse graphique, puisse appeler autant le corps que la voix..., que la vie... Par quoi une poésie -- art du langage verbal -- devienne holographie."
http://pan.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/04/05/art-ll.html
Aux neuf années d'écriture d'Adonis durent s'ajouter dix-huit mois de formation des acteurs à la déclamation théâtrale, les contemporains étant rarement préparés à ce type de rigueur. La connaissance de certaines lois de l'écriture, la formation musicale reçue dès l'enfance peuvent guider la recherche ; reste "la part d'empirisme, d'intuition", et de "ce qui ne s'enseigne pas".
Louis Latourre travaille depuis de nombreuses années sur "Orphée" "poème holographique" :
"Les hôtes de Lascaux, de la grotte Chauvet, avec leurs ostéo et lithophonies, leurs résonances pariétales, - les anciens bâtisseurs de pyramides et de temples en fonction des effets de lumière et d'acoustique, les architectes de l'ancienne Grèce, les fabricants de porte-voix de ses acteurs - voire ceux de leurs cothurnes - tous ces gens voués à l'élargissement de la vie humaine par l'émotion et l'éblouissement, n'auraient-ils pas tout donné pour nos lasers, nos hologrammes, ou les 6.1 de nos modernes Dolby SRD...
Un poète vivant ne peut-il tenter l'écriture d'une langue nouvelle, en adéquation de richesse constitutive avec le développement de tous ces paramètres modernes, où l'art et la technique font jeu égal ?"
"On s'obstine. On soupçonne pourtant quelque chose dans la langue, au-delà du logos. On pressent cette chose par quoi la « partition » dès sa genèse graphique, puisse appeler autant le corps que la voix..., que la vie... Par quoi une poésie -- art du langage verbal -- devienne holographie."
http://pan.blogs.nouvelobs.com/archive/2012/04/05/art-ll.html