A peu près ADG & CD'A

  • il y a 12 ans
Petit jeu poétique sur le site des Amis de Georges.
cette chanson est écrite 2 vers après 2 vers, les amis se succédant.
Et si vous trouvez quelque mélodie avec Brassens, ce n'est pas du hasard ou du pillage, mais un hommage.

CHANSON A PEU PRES

A deux pas de la mer
Bien loin des jours d'hiver
En regardant ma mère
J'ai siroté mon verre.

Puis j'ai craché par terre
Ce nectar bien trop vert
Et reposant la patère
je partis de travers

Mon ch'min d'croix, mon calvaire,
Je fis : "hic!"... quel revers !
M'trouvant seul sur la terre
Je fis une prière

Si flou dans l'univers,
Perdu comm' Guliver
J'ai sauté en arrière
Et j'ai marché à l'envers

Ref. Ainsi va la vie-pére
Ainsi va la vie-père

J'ai jeté, en colère
Tous mes para-tonnerres!
Et vendu aux enchères
Ma carte de Cythère.

Mais que pouvais-je faire
Ma belle s'est fait la paire
J'ai imploré mon père
De n'pas me mettre aux fers.

J'ai vu une moukère
Promenant son dromadaire
J'ai vu un lampadaire
Plié comme une équerre.

Est-ce à cause de ce verre?
De ce vin trop amer
Que j'ai écrit ma mère
Tous ces droles de vers

Ainsi va la vie-père
Ainsi va la vie-père!

Cette chanson de faussaires
N'est pas chez le disquaire
Ecrite peut-être au Caire
Ou bien sous une serre.

Les langues de vipère
Diront "Quelle misère"
Les temps sont durs, mes frères
Où donc est le St Père!

Selon le grand Vicaire
Il lit l'abécédaire
Il serait suicidaire
D'après l'apothicaire.

La paix d'un monastère
Lui serait salutaire
Mais non point de galère..
Il est au bar "peuchère" !

Ainsi va la vie-père
Ainsi va la vie-père!