L'hommage au policier abattu à la Courneuve
- il y a 15 ans
A l'angle de la rue Maurice Bureau à la Courneuve, deux gerbes de fleurs sont délicatement déposées par Gilles Poux, le maire de la commune du 93. Autour, des policiers, la plupart en civil, fixent le trottoir où leur collègue Aurélien Dancelme, 34 ans, a perdu la vie une semaine plus tôt.
Il est midi. Ils sont une centaine à se recueillir. En silence, pendant plusieurs minutes. Dans la foule, Vincent Silvan, lieutenant de police à la Courneuve, est encore sous le choc. Comme tous les fonctionnaires du commissariat. Aurélien, père de deux enfants, était sous ses ordres depuis six mois. "Il était toujours serviable. Toujours là... C'est un vrai drame pour nous. A mon avis, ça en dit long aussi sur notre manière de travailler. Il n'aurait pas dû être seul ce jour-là".
Tué par balles samedi dernier, dans des circonstances encore mal définies, le policier en poste à la brigade de sûreté urbaine (BSU) de Seine-Saint-Denis, n'était pas censé travailler ce soir-là. "On avait tellement de dossier, tellement de choses importantes à faire. Aurélien travaillait sur des affaires de marchands de sommeil. Il devait y aller vendredi soir... Mais pris par le temps, il s'est retrouvé à travailler le samedi", raconte le lieutenant.
Le jour du drame, le policier intervient dans une bagarre entre membres de la communauté sri-lankaise, il porte sur lui son brassard et son arme de service. "Moi aussi, ça m'arrive souvent d'intervenir alors que je ne suis pas en service. Dès que je constate une infraction, je me sens l'obligation d'intervenir. Et Aurélien était dans le même état d'esprit. On n'est pas seulement des fonctionnaires, on reste avant tout des policiers", justifie Silvan.
Dans cette affaire, cinq personnes, des Sri-Lankais ont été mises en examen pour " homicide volontaire sur fonctionnaire de police". Trois d'entre elles ont été placés en détention provisoire.
Mardi, la ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie, se rendra à l'Institut médico-légal pour rendre hommage à Aurélien Dancelme. Ses obsèques se tiendront jeudi matin, dans le Var.
Il est midi. Ils sont une centaine à se recueillir. En silence, pendant plusieurs minutes. Dans la foule, Vincent Silvan, lieutenant de police à la Courneuve, est encore sous le choc. Comme tous les fonctionnaires du commissariat. Aurélien, père de deux enfants, était sous ses ordres depuis six mois. "Il était toujours serviable. Toujours là... C'est un vrai drame pour nous. A mon avis, ça en dit long aussi sur notre manière de travailler. Il n'aurait pas dû être seul ce jour-là".
Tué par balles samedi dernier, dans des circonstances encore mal définies, le policier en poste à la brigade de sûreté urbaine (BSU) de Seine-Saint-Denis, n'était pas censé travailler ce soir-là. "On avait tellement de dossier, tellement de choses importantes à faire. Aurélien travaillait sur des affaires de marchands de sommeil. Il devait y aller vendredi soir... Mais pris par le temps, il s'est retrouvé à travailler le samedi", raconte le lieutenant.
Le jour du drame, le policier intervient dans une bagarre entre membres de la communauté sri-lankaise, il porte sur lui son brassard et son arme de service. "Moi aussi, ça m'arrive souvent d'intervenir alors que je ne suis pas en service. Dès que je constate une infraction, je me sens l'obligation d'intervenir. Et Aurélien était dans le même état d'esprit. On n'est pas seulement des fonctionnaires, on reste avant tout des policiers", justifie Silvan.
Dans cette affaire, cinq personnes, des Sri-Lankais ont été mises en examen pour " homicide volontaire sur fonctionnaire de police". Trois d'entre elles ont été placés en détention provisoire.
Mardi, la ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie, se rendra à l'Institut médico-légal pour rendre hommage à Aurélien Dancelme. Ses obsèques se tiendront jeudi matin, dans le Var.