Reportages : Faut-il autoriser le mariage homosexuel ?
- il y a 11 ans
Invitées aujourd’hui sur le plateau de l’émission Politique Matin, Béatrice Bourges porte parole du Collectif pour l’Enfant, et Audrey Grelombe co-secrétaire générale d’Act Up-Paris ont discuté de la problématique liée au mariage homosexuel.
Pour Béatrice Bourges, « il faut rester sur la définition actuelle du mariage, reposant sur l’altérité sexuelle (…) l’homme et la femme ont des rôles différents et complémentaires ».
Elle explique que le mariage est la base de la construction d’une famille, et pas seulement d’un amour. « C’est important de conserver au mariage ce rôle de fondation d’une institution qui est la micro-société de base au sein de laquelle sont élevés des enfants », ajoute-t-elle.
Pour Audrey Grelombe, « historiquement, le mariage est conçu comme le point de départ d’une famille. Mais d’un point de vue juridique, il est clair aujourd’hui que les choses ont changé. Sur le plan constitutionnel, on admet qu’il puisse y avoir une mutation de la société », explique-t-elle, en revenant sur le cas du Portugal qui a autorisé le mariage homosexuel en mai dernier.
En France, la question reste toujours posée. En novembre dernier, deux femmes souhaitant se marier ont saisi le Conseil constitutionnel pour remettre en cause l’interdiction du mariage homosexuel car contraire au principe d’égalité reconnu par la Constitution. Dans un arrêt émis vendredi dernier, le Conseil constitutionnel refuse de se prononcer, renvoyant la question au législateur.
Selon les Sages, « il n’appartient pas au Conseil constitutionnel de substituer son appréciation à celle du législateur sur la prise en compte, en cette matière, de cette différence de situation », faisant référence aux couples homosexuels et hétérosexuels.
Pour Béatrice Bourges, « il faut rester sur la définition actuelle du mariage, reposant sur l’altérité sexuelle (…) l’homme et la femme ont des rôles différents et complémentaires ».
Elle explique que le mariage est la base de la construction d’une famille, et pas seulement d’un amour. « C’est important de conserver au mariage ce rôle de fondation d’une institution qui est la micro-société de base au sein de laquelle sont élevés des enfants », ajoute-t-elle.
Pour Audrey Grelombe, « historiquement, le mariage est conçu comme le point de départ d’une famille. Mais d’un point de vue juridique, il est clair aujourd’hui que les choses ont changé. Sur le plan constitutionnel, on admet qu’il puisse y avoir une mutation de la société », explique-t-elle, en revenant sur le cas du Portugal qui a autorisé le mariage homosexuel en mai dernier.
En France, la question reste toujours posée. En novembre dernier, deux femmes souhaitant se marier ont saisi le Conseil constitutionnel pour remettre en cause l’interdiction du mariage homosexuel car contraire au principe d’égalité reconnu par la Constitution. Dans un arrêt émis vendredi dernier, le Conseil constitutionnel refuse de se prononcer, renvoyant la question au législateur.
Selon les Sages, « il n’appartient pas au Conseil constitutionnel de substituer son appréciation à celle du législateur sur la prise en compte, en cette matière, de cette différence de situation », faisant référence aux couples homosexuels et hétérosexuels.