Bande Annonce - Deux heures mois le quart avant Jésus-Christ.

  • il y a 11 ans
Au temps de l'Empire romain, un modeste carrossier de chars se retrouve victime d'une machination politique visant César.

Dans cette parodie de péplum, peuplée d'anachronismes, un « charagiste », Ben-Hur Marcel se retrouve malgré lui représentant syndical face à l'armée romaine. Pris dans une histoire de complot contre un César homosexuel et intéressé uniquement par sa coiffure et le drapé de sa toge, Ben-Hur Marcel se retrouve impliqué dans un imbroglio politique envers l'Égypte et sa reine, Cléopâtre, affublée d'un accent des faubourgs parisiens. Il s'en sortira grâce au talent de son ami Paulus.

À première vue, la satire vise d'abord le pouvoir étatique qui présente tous les défauts habituels : menteur, cynique, manipulateur, méprisant, haineux, mais aussi craintif. Le peuple lâche et soumis (cf. le discours final de Ben-Hur Marcel à l'ensemble des protagonistes) et les révolutionnaires d'opérette en prennent aussi pour leur grade : si les choses vont aussi mal, c'est qu'en fin de compte ils se laissent faire. Et, à la fin, tout le monde oublie tout en regardant les niaiseries du journal télévisé au cours duquel est annoncée la naissance d'un enfant dans une étable à Béthléhem . Le film s'achève sur cette réplique de Ben Hur Marcel : "la naissance d'un enfant dans une étable , çà ne va pas changer la face du monde !". A ce moment là on entend les premières notes de la musique écrite par Miklos Rosza pour le film Ben Hur de William Wyler (1959).

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